Le bureau de la Commission: Col. Hugo C. Corujo Sanseviero (Uruguay), Prof. Stelios Perrakis (Grèce), Dr. Gisela Perren-Klingler (Suisse), Dr. Mohamed Mahmoud Al Kamali (Emirates Arabes Unis), Prof. Charles Garraway (Royaume-Uni)
La Commission internationale humanitaire d'établissement des faits (CIHEF) a tenu sa réunion annuelle du 2 au 4 avril 2012 à Genève.
Lors de cette réunion les membres ont également élu par acclamation Prof. Jeannette Irigoin Barrenne (Chili), afin de remplacer l'ancien membre Prof. Miodrag Starcevic, qui est malheureusement décédé récemment.
Cette réunion était la première depuis l’élection des membres de la CIHEF en décembre dernier, par les 72 États parties au premier Protocole additionnel aux Conventions de Genève ayant reconnu sa compétence. La CIHEF a la tâche d'enquêter à la demande d’un tiers sur tout fait prétendu être une infraction grave du droit international humanitaire. Elle a également compétence pour faciliter, en prêtant ses bons offices, le retour à l'observation des dispositions des Conventions de Genève et de ses Protocoles additionnels.
La CIHEF est composée de 15 experts de droit international humanitaire, de médecins ainsi que d’officiers militaires. Elle est dirigée par un bureau composé de Dr. méd. Gisela Perren-Klingler (Suisse), Présidente ; Dr. Iur. Mohamed Mahmoud Al Kamali (Emirats Arabes Unis), 1er Vice-Président ; Col. Hugo Corujo Sanseviero, (Uruguay) 2ième Vice-Président; Col. Charles Garraway (Grande-Bretagne), 3ième Vice-Président et Prof. Stelios Perrakis, (Grèce), 4ième Vice-Président.
Lors de sa réunion, la Commission a créé trois groupes de travail qui se concentreront sur (1) la procédure du système de première alerte, (2) les étapes de préparation d’un prochain mandat de la Commission ainsi que (3) le matériel promotionnel. En outre, la Commission a décidé d'examiner la mise en place d'un « groupe d'amis de la CIHEF ». Ce serait une étape importante et la Commission est prête et impatiente de renforcer ce type de coopération. La Commission souhaite améliorer le dialogue qu’elle entretient avec les États et les autres institutions à cet égard. Pour s'acquitter de sa mission et pour prendre des mesures concrètes afin d'obtenir des mandats, la Commission doit s'appuyer sur le soutien des États qui ont créé et ont accepté sa compétence. Ce soutien a, entre autres, conduit la Commission à se voir accorder le statut d'observateur aux Nations Unies. La Commission va profiter pleinement de ce statut au cours des années suivantes et restera active dans la sphère d’activités des Nations Unies.