Cinquième réunion des représentants des commissions nationales de DIH des États du Commonwealth

Répondant à l’invitation de la Commission nationale britannique de droit international humanitaire (DIH), du Comité international de la Croix-Rouge et de la Croix-Rouge britannique, le vice-président de la CIHEF Robin McNeill Love a participé (en ligne) à la cinquième réunion des représentants des commissions nationales de DIH des États du Commonwealth.

Très appréciés, les discours d’ouverture ont posé le décor du programme très riche prévu pour cette cinquième réunion. Ils ont été prononcés par Tariq Ahmad, ministre d’État auprès du bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement au sein du gouvernement du Royaume-Uni, Helen Durham, directrice du droit international et des politiques humanitaires au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Michael Adamson, directeur général de la Croix-Rouge britannique. Le programme prévoyait une palette de présentations aussi variées qu’intéressantes ainsi que la réunion de groupes de travail sur de nombreux thèmes : suivi de la 33e Conférence internationale, tendances au sein du Commonwalth en matière d’adhésion aux traités et suggestions pour le travail des commissions nationales, pertinence du DIH vis-à-vis de la culture et des méthodes de guerre traditionnelles en Afrique australe, méthodes de guerre traditionnelles dans la région du Pacifique, DIH et loi islamique, commissions nationales de DIH des États du Commonwealth et rapports volontaires sur le DIH et les processus de mise en œuvre du DIH au niveau national, DIH et sa pertinence pour la protection de l’environnement au niveau national, DIH et violence sexuelle dans les conflits armés, faim et famine en temps de guerre et questions juridiques et politiques associées, etc.

À certains moments opportuns de la semaine, Robin McNeill Love a pu rappeler aux délégués à quel point la CIHEF, organe établi par le protocole additionnel I, est pertinente en matière de DIH, que ce soit pour conduire des enquêtes sur des allégations de violations, ou pour faciliter, par ses bons offices, le retour à une attitude de respect de ce corps de droit.

En outre, Robin McNeill Love a appelé les délégués des États qui n’ont pas encore reconnu la compétence de la CIHEF à discuter avec leur gouvernement pour les encourager à le faire. Il a souligné que reconnaître la compétence de la CIHEF permettrait aux États non seulement d’apporter un soutien concret à la CIHEF et, partant, au DIH, mais aussi de présenter des candidats aux prochaines élections internationales de la CIHEF, notamment celle qui aura lieu cette année.

Il y a quinze membres de la Commission internationale humanitaire détablissement des faits